Le nom de Bertrand-François Mahé de la Bourdonnais (Saint-Malo, 1699 – Paris, 1753) fut donné en 1839 à l’ancienne rue du Cheval-Blanc, lieu de naissance de ce dernier selon la tradition.
La Bourdonnais, embarqué à l’âge de 10 ans trouva fortune en faisant le commerce dans l’Océan indien. Il fut gouverneur général des Iles de France et de Bourbon (île Maurice et La Réunion). Cependant, sa réussite excita la rivalité de Dupleix. Il fut embastillé à Paris. Malgré un procès qui l’innocenta La Bourdonnais mourut à la suite de ses années d’emprisonnement.
Le numéro 2 possède un portail dont le cintre est daté de 1652 et s’orne de curieux motifs sculptés dans le style renaissance de la seconde moitié du 16e siècle.
C’est dans cette maison que Louis Hovius imprima les premiers mémoires de Louis Caradeuc de La Chalotais, procureur au Parlement de Bretagne qui fut emprisonné au château de Saint-Malo pour avoir défendu les libertés de la province contre le duc d’Aiguillon, commandant en chef.
A l’extrémité de la rue, la poterne aux Normands permet de rejoindre le rempart et le Fort La Reine.
Au n° 8, rue de la Victoire, se situe une maison du 17e siècle dont la porte d’entrée s’abrite sous un porche. Victor Hugo semble s’être inspiré de certains détails de ces vieilles maisons pour son dessin du Vieux Saint-Malo qui figure dans le manuscrit des Travailleurs de la mer, conservé à la Bibliothèque nationale de France.
La Bourdonnais, embarqué à l’âge de 10 ans trouva fortune en faisant le commerce dans l’Océan indien. Il fut gouverneur général des Iles de France et de Bourbon (île Maurice et La Réunion). Cependant, sa réussite excita la rivalité de Dupleix. Il fut embastillé à Paris. Malgré un procès qui l’innocenta La Bourdonnais mourut à la suite de ses années d’emprisonnement.
Le numéro 2 possède un portail dont le cintre est daté de 1652 et s’orne de curieux motifs sculptés dans le style renaissance de la seconde moitié du 16e siècle.
C’est dans cette maison que Louis Hovius imprima les premiers mémoires de Louis Caradeuc de La Chalotais, procureur au Parlement de Bretagne qui fut emprisonné au château de Saint-Malo pour avoir défendu les libertés de la province contre le duc d’Aiguillon, commandant en chef.
A l’extrémité de la rue, la poterne aux Normands permet de rejoindre le rempart et le Fort La Reine.
Au n° 8, rue de la Victoire, se situe une maison du 17e siècle dont la porte d’entrée s’abrite sous un porche. Victor Hugo semble s’être inspiré de certains détails de ces vieilles maisons pour son dessin du Vieux Saint-Malo qui figure dans le manuscrit des Travailleurs de la mer, conservé à la Bibliothèque nationale de France.