L’enceinte urbaine actuelle de Saint-Malo a été construite en deux grandes étapes : l’enceinte primitive construite du 12e au 17e siècle et qui renfermait une surface de 16 hectares.
Cette surface fut agrandie jusqu’à 28 hectares au cours des travaux des « accroissements » de 1709 à 1742 réalisés par l’ingénieur Siméon de Garengeau (Paris, 1647 – Saint-Malo, 1741).
Le premier accroissement, projeté par Vauban dès 1689, permit d’ouvrir en 1709 la porte Saint-Vincent et de gagner sur la mer tout un nouveau quartier, en reliant cette dernière à la Grande Porte par un nouveau mur d’enceinte, percé de vingt-deux embrasures et abritant trente-deux magasins surmontés de logements voûtés, « à l’épreuve de la bombe ».
L’évêque et le chapitre de Saint-Malo qui étaient co-seigneurs de la ville « firent don de l’emplacement pour la sécurité et l’avantage de leurs concitoyens ».
Les négociants enrichis par les importations d’argent du Pérou achetèrent les emplacements de l’accroissement et y bâtirent d’imposantes demeures.
En 1890, une seconde porte identique fut ajoutée au sud de la première. La porte de 1709 est surmontée des armoiries sculptées de la Bretagne avec la devise Potius mori quam foedari : « Plutôt la mort que la souillure » et celle de 1890, des armes de la ville avec la devise Semper fidelis, toujours fidèle.
Cette surface fut agrandie jusqu’à 28 hectares au cours des travaux des « accroissements » de 1709 à 1742 réalisés par l’ingénieur Siméon de Garengeau (Paris, 1647 – Saint-Malo, 1741).
Le premier accroissement, projeté par Vauban dès 1689, permit d’ouvrir en 1709 la porte Saint-Vincent et de gagner sur la mer tout un nouveau quartier, en reliant cette dernière à la Grande Porte par un nouveau mur d’enceinte, percé de vingt-deux embrasures et abritant trente-deux magasins surmontés de logements voûtés, « à l’épreuve de la bombe ».
L’évêque et le chapitre de Saint-Malo qui étaient co-seigneurs de la ville « firent don de l’emplacement pour la sécurité et l’avantage de leurs concitoyens ».
Les négociants enrichis par les importations d’argent du Pérou achetèrent les emplacements de l’accroissement et y bâtirent d’imposantes demeures.
En 1890, une seconde porte identique fut ajoutée au sud de la première. La porte de 1709 est surmontée des armoiries sculptées de la Bretagne avec la devise Potius mori quam foedari : « Plutôt la mort que la souillure » et celle de 1890, des armes de la ville avec la devise Semper fidelis, toujours fidèle.