Cette rue doit son nom à la présence de cordiers qui avaient autrefois leur activité en ce lieu voisin du port. En 1701, il y en avait encore une dizaine dans cette rue qui était également appelée rue des porches.
Avant la construction de la courtine de Chartres lors du troisième accroissement de la ville (1721-1723), cette rue était bordée par le mur d’enceinte primitif de cette dernière.
La rue des Cordiers a conservé quelques constructions anciennes au n°2 qui est aujourd’hui la plus ancienne maison datée de la ville (1600), et aux n°4, 6 (17e s.) et 8 (1781).
Au n° 10, s’élève la halle au blé commencée en 1822 et agrandie du côté sud en 1892, par l’architecte de la ville Auguste Bénard.
Les frontons vitrés s’ornent des armes de la ville. Sur le côté sud de la halle se trouvait autrefois l’hôtel de l’abbaye Saint-Jean.
L’abbaye Saint-Jean était une confrérie charitable de laïcs qui pratiquaient l’entraide. Sa fondation remontait au 13e siècle. Elle servit aussi d’hôtel de ville jusqu’en 1754, de consulat, de salle de cours de navigation et d’entrepôt pour les toiles.
Elle fut remplacée en 1785 par la Marmite des pauvres
Avant la construction de la courtine de Chartres lors du troisième accroissement de la ville (1721-1723), cette rue était bordée par le mur d’enceinte primitif de cette dernière.
La rue des Cordiers a conservé quelques constructions anciennes au n°2 qui est aujourd’hui la plus ancienne maison datée de la ville (1600), et aux n°4, 6 (17e s.) et 8 (1781).
Au n° 10, s’élève la halle au blé commencée en 1822 et agrandie du côté sud en 1892, par l’architecte de la ville Auguste Bénard.
Les frontons vitrés s’ornent des armes de la ville. Sur le côté sud de la halle se trouvait autrefois l’hôtel de l’abbaye Saint-Jean.
L’abbaye Saint-Jean était une confrérie charitable de laïcs qui pratiquaient l’entraide. Sa fondation remontait au 13e siècle. Elle servit aussi d’hôtel de ville jusqu’en 1754, de consulat, de salle de cours de navigation et d’entrepôt pour les toiles.
Elle fut remplacée en 1785 par la Marmite des pauvres