Le bastion de la Hollande a été bâti à partir de 1674 à la suite de l’écroulement d’une partie du mur d’enceinte primitif de la ville protégeant une ancienne plateforme. Cette dernière supportait trois moulins à vent dénommés moulins Collin.
Le nouveau bastion prit le nom de Hollande parce que la construction de l’ouvrage commença pendant la guerre contre ce pays.
Il fut terminé par l’ingénieur Siméon de Garengeau et armé de plusieurs des canons offerts à la ville en 1696 par le comte de Toulouse, gouverneur de Bretagne, en remerciement de la contribution des Malouins à la défense du pays, par l’armement en guerre de leurs navires pour la course.
Un magasin construit en souterrain du côté de la ville servit de chenil à la meute des chiens du guet qui assurait sa surveillance extérieure chaque nuit..
Les chiens, qui furent jusqu’au nombre de vingt-quatre étaient des dogues de race anglaise. Ils étaient conduits chaque soir à travers les rues par leurs gardiens et lâchés à l’extérieur de la Grande Porte après le dixième coup de la cloche de l’horloge publique dénommée Noguette.
Ils étaient rameutés le lendemain matin et reconduits dans leur chenil.
Les chiens qui n’étaient pas nourris durant la journée courraient après ceux qui n’étaient pas rentrés à temps. Ils pouvaient dangereusement les attaquer, ce qui arriva en 1772 à un officier de marine qui s’était trop longuement attardé dit-on auprès de sa fiancée, du côté de Saint-Servan.
La municipalité décida alors de se séparer de ses chiens, qui furent tous empoisonnés, mais la cloche Noguette rappelle encore tous les soirs à dix heures, depuis la tour de la cathédrale, cette ancienne coutume.
Le nouveau bastion prit le nom de Hollande parce que la construction de l’ouvrage commença pendant la guerre contre ce pays.
Il fut terminé par l’ingénieur Siméon de Garengeau et armé de plusieurs des canons offerts à la ville en 1696 par le comte de Toulouse, gouverneur de Bretagne, en remerciement de la contribution des Malouins à la défense du pays, par l’armement en guerre de leurs navires pour la course.
Un magasin construit en souterrain du côté de la ville servit de chenil à la meute des chiens du guet qui assurait sa surveillance extérieure chaque nuit..
Les chiens, qui furent jusqu’au nombre de vingt-quatre étaient des dogues de race anglaise. Ils étaient conduits chaque soir à travers les rues par leurs gardiens et lâchés à l’extérieur de la Grande Porte après le dixième coup de la cloche de l’horloge publique dénommée Noguette.
Ils étaient rameutés le lendemain matin et reconduits dans leur chenil.
Les chiens qui n’étaient pas nourris durant la journée courraient après ceux qui n’étaient pas rentrés à temps. Ils pouvaient dangereusement les attaquer, ce qui arriva en 1772 à un officier de marine qui s’était trop longuement attardé dit-on auprès de sa fiancée, du côté de Saint-Servan.
La municipalité décida alors de se séparer de ses chiens, qui furent tous empoisonnés, mais la cloche Noguette rappelle encore tous les soirs à dix heures, depuis la tour de la cathédrale, cette ancienne coutume.