Le nom de La Lancette reprend l’ancienne dénomination primitive d’une rue située autrefois au même endroit. Elle devait désigner une enseigne représentant cet instrument utilisé par les médecins pour pratiquer des saignées.
Elle fut dénommée en 1839 rue Gouin de Beauchesne en souvenir du capitaine malouin qui doubla le cap Horn en 1700 après un voyage d’exploration sur les côtes du Chili et du Pérou.
Elle débouchait encore avant 1944 sur une curieuse façade de maison de bois et de verre dénommée Château des Bigorneaux.
Le passage actuel dessert la cour intérieure d’un îlot reconstruit sur les plans de Louis Arretche (1905-1991), architecte de la reconstruction de Saint-Malo de 1947 à 1960.
Deux maisons anciennes avec l’extrémité d’une troisième permettent d’apprécier par comparaison comment l’architecture nouvelle s’harmonise ainsi avec l’ancienne par les matériaux (granites, ardoises), leur mise en œuvre, mais aussi les lignes générales des nouvelles constructions.