La rue des Grands-Degrés doit son nom à sa forte pente qui nécessita l’aménagement de marches. On en trouvera d’autres dans les rues suivantes des Petits-Degrés et du Puits aux Braies qui rappellent que la ville de Saint-Malo a été bâtie sur un relief rocheux.
Le n° 17, bâti en 1700, est l’ancien hôtel du capitaine corsaire et armateur François Le Fer, sieur du Pin, maire de Saint-Malo de 1708 à 1710. Complètement détruit intérieurement en août 1944, ses façades ont été reconstruites à l’identique.
C’est dans un salon lambrissé d’acajou de cette demeure que fut célébré secrètement le 21 février 1792 le mariage de François-René de Chateaubriand (Saint-Malo, 1768 – Paris, 1848) avec Céleste Buisson de la Vigne (Lorient, 1774 – Paris, 1847), amie de Lucile de Chateaubriand (Saint-Malo, 1764 – Paris, 1804), quatrième sœur de l’écrivain.
Toutefois, l’union ayant été bénie par un prêtre réfractaire au serment sur la Constitution civile du clergé, un oncle de la jeune épouse considéra que ce mariage était contraire aux lois de la République.
Céleste Buisson de la Vigne fut internée au couvent de la Victoire, en attendant une seconde cérémonie qui fut célébrée quelques jours plus tard devant le curé constitutionnel de la paroisse.
Les numéros 7, 13, 15 et 15 bis datent également du début du XVIIIe siècle. Le numéro 2, à l’angle de la rue des Cordiers, porte la date de 1615
Le n° 17, bâti en 1700, est l’ancien hôtel du capitaine corsaire et armateur François Le Fer, sieur du Pin, maire de Saint-Malo de 1708 à 1710. Complètement détruit intérieurement en août 1944, ses façades ont été reconstruites à l’identique.
C’est dans un salon lambrissé d’acajou de cette demeure que fut célébré secrètement le 21 février 1792 le mariage de François-René de Chateaubriand (Saint-Malo, 1768 – Paris, 1848) avec Céleste Buisson de la Vigne (Lorient, 1774 – Paris, 1847), amie de Lucile de Chateaubriand (Saint-Malo, 1764 – Paris, 1804), quatrième sœur de l’écrivain.
Toutefois, l’union ayant été bénie par un prêtre réfractaire au serment sur la Constitution civile du clergé, un oncle de la jeune épouse considéra que ce mariage était contraire aux lois de la République.
Céleste Buisson de la Vigne fut internée au couvent de la Victoire, en attendant une seconde cérémonie qui fut célébrée quelques jours plus tard devant le curé constitutionnel de la paroisse.
Les numéros 7, 13, 15 et 15 bis datent également du début du XVIIIe siècle. Le numéro 2, à l’angle de la rue des Cordiers, porte la date de 1615