mercredi 17 août 2011

Rue Chateaubriand

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François-René de Chateaubriand
Cette rue, l’une des rares à avoir conservé l’aspect du Saint-Malo d’avant la Seconde Guerre mondiale, conserve plusieurs maisons anciennes de Saint-Malo, dont certaines portent les dates  de 1670 et 1718.

Parmi ces dernières, le n°3 (classé Monument historique) est la plus célèbre. C’est en ces lieux que naquit le célèbre écrivain François-René de Chateaubriand (Saint-Malo, 1768 – Paris, 1848), initiateur du mouvement romantique en France.

Ce n° 3 réunit en réalité deux anciennes maisons jumelles du 17e siècle qui présentaient autrefois une cour à façades de bois vitrées.

Elles furent réunies en une seule propriété lors de leur transformation en hôtel de voyageurs.

Ce dernier précise dans sa célèbre autobiographie les Mémoires d’Outre-Tombe : « La chambre où ma mère accoucha, domine une partie déserte des murs de la ville, et à travers les fenêtres de cette chambre on aperçoit une mer qui s’étend à perte de vue en se brisant sur des écueils ».

Mais selon le témoignage de l’une de ses sœurs, Marie-Anne, comtesse de Marigny, la chambre où serait né Chateaubriand se trouvait du côté de la rue au second étage, dans la partie occidentale de l’immeuble.

Dans la cour de l’ « Hôtel de France et de Chateaubriand », une porte aménagée vers 1840 est surmontée du blason de la famille de Chateaubriand avec sa devise « Mon sang a teint les bannières de France ».

Avant 1848, la rue Chateaubriand était dénommée rue des Juifs en souvenir de la communauté israélite qui se regroupa en ces lieux au Moyen Age. Au temps de Jacques Cartier (Saint-Malo, 1491- Saint-Malo, 1557) qui demeura également à cet endroit, elle porta le nom de rue de Buhen.